Les députés En Marche et leurs suiveurs ont prévu de voter
leur projet de loi sur la transformation de la fonction publique
ce 28 mai à l’Assemblée Nationale.

7 syndicats CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, FA-FP, se mobilisent les 27, 28 et 29 mai contre ce projet à la suite de leur journée de mobilisation du 9 mai où ils étaient au nombre de 9 centrales syndicales.

Comme à son habitude, le gouvernement persiste dans son autisme social. Parmi les revendications des organisations syndicales concernent les nouvelles instances du dialogue social prévues ou encore sur le recours accru au contrat. Elles exigent en outre "une revalorisation salariale pour toutes et tous les agents".

Dans leur communiqué, les syndicats ne mentionnent ni grève, ni manifestation.


Communiqué

L’impor­tante jour­née d’action et de grève des agent-es du 9 mai der­nier à l’appel des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires et UNSA a permis de dénon­cer le projet de loi de trans­for­ma­tion de la Fonction publi­que lourd de consé­quen­ces néga­ti­ves tant pour les agent-es que pour les usager-es.

Les annon­ces récen­tes sur les 120 000 sup­pres­sions d’emploi qui ne seraient plus l’objec­tif du gou­ver­ne­ment et sur la mise en place d’une prime de pré­ca­rité cons­ti­tuent des inflexions posi­ti­ves à mettre au compte de la large unité syn­di­cale et de la mobi­li­sa­tion.

Mais, sur l’essen­tiel du projet de loi, à ce jour, le gou­ver­ne­ment n’a pas répondu aux légi­ti­mes inquié­tu­des des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les par exem­ple sur les nou­vel­les ins­tan­ces de dia­lo­gue social pré­vues ou encore sur le recours accru au contrat et il ne tient aucu­ne­ment compte de leurs pro­po­si­tions.

Si ce projet de loi était adopté par le Parlement, il aurait des réper­cus­sions graves sur la qua­lité du ser­vice public, sur l’exer­cice des mis­sions publi­ques et sur les condi­tions de tra­vail des agent-es.

A la veille d’un rendez-vous sala­rial, les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les exi­gent une poli­ti­que sala­riale qui per­mette de reconnaî­tre mieux le tra­vail, les qua­li­fi­ca­tions et l’enga­ge­ment pro­fes­sion­nel de toutes et tous les agent-es. Elles reven­di­quent une amé­lio­ra­tion des salai­res de toutes et tous les agent-es qui pas­sent par le dégel du point d’indice et des mesu­res géné­ra­les ainsi que par la sup­pres­sion du jour de carence.

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC, CFTC, FAFP de la Fonction publi­que affir­ment de nou­veau leur atta­che­ment aux valeurs du ser­vice public et à une Fonction publi­que au ser­vice de toutes et tous, por­teuse de l’inté­rêt géné­ral.

Elles appel­lent les agent-es à se mobi­li­ser les 27, 28 et 29 mai par des ini­tia­ti­ves et actions diver­ses (confé­ren­ces de presse, ren­contres avec les élu-es, débats, ras­sem­ble­ments…), et parti­cu­liè­re­ment le 28 mai jour du vote du texte par l’Assemblée natio­nale, pour dire non à ce projet de loi de trans­for­ma­tion de la fonc­tion publi­que et exiger une reva­lo­ri­sa­tion sala­riale pour toutes et tous les agent-es.