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Estrosi fait interdire les manif' sur la Prom', les 23 et 24 mars 2019 

Dans une intervention en forme de supplique au gouvernement, Estrosi, use à nouveau des Gilets Jaunes pour se positionner.

Après avoir accusé, en décembre dernier, les gilets jaunes d'indignité au moyen d'un raisonnement des plus pervers.
Petit rappel :

- Les Gilets Jaunes manifestent le 23 décembre 2018 sous les fenêtres du CUM (Centre Universitaire Méditerranéen) où il recevait SES 29 maires de SA Métropole.

- Le CUM se situe sur la Promenade des Anglais,

- Il décrète, pour la circonstance, que La Promenade est : Sanctuaire du Martyr des Victimes du 14 juillet 2015

-> Donc les Gilets Jaunes sont des barbares indignes ne respectant rien, même pas les victimes du 14 juillet.

Posture particulièrement osée quand on sait que beaucoup de familles de victimes et nombre de niçois tiennent le maire pour responsable par négligence de l'insuffisante protection de la foule ce jour-là.
Et posture particulièrement inepte puisque la Promenade est restée un lieu de passage ouvert à tous les cortèges, ceux du Carnaval y compris. 

 

Voilà le genre de duplicité dont il est capable... On le savait.

Aujourd'hui, les Gilets Jaunes sont à nouveau l'objet de ses manipulations. On peut s'exercer à lire entre les lignes de sa belle comédie :

De l'art de se border (j'aurais prévenu !!)...

De l'art de tirer la couverture (encore une occasion de passer à la TV et de complaire au Macreux !)...

De l'art de se donner de l'importance
(Je suis un homme responsable)...

De l'art de voir du terrorisme partout pour faire oublier son incurie passée (on ne m'y reprendra pas 2 fois)...

De l'art de l'hypocrisie électoraliste...
(J'entretiens la peur pour choper des électeurs).

Tout y est. Le cynisme à son comble.

  

Les casseurs ?

Ce n'est pas comme si Nice n'était pas en bout de ligne ferroviaire filtrable à loisir,

Ce n'est pas comme si Nice n'était pas topographiquement facile à verrouiller,

Ce n'est pas comme si les Forces de l'Ordre s'interdisaient de bloquer le département pour un oui ou pour un non (Destruction des ronds-points un jour de rentrée scolaire, blocage de la frontière pendant 15H dans les 2 sens pour empêcher 50 Gilets Jaunes de rencontrer leurs "camarades" italiens.)

 

Mais

de la liberté de manifester,

des revendications légitimes des "administrés",

de la "bonne tenue" des manifestants azuréens depuis 4 mois,

il n'est pas question.

 

Calomnie, autoritarisme, diabolisation, voilà les seuls retours auxquels ont droit les Gilets Jaunes, à Nice et au niveau national.

Quand on vous dit qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Tous les mêmes...!!